Charolaise Fest’IA : rendez-vous génétique Ucatrc le 28 juin à Chenillé-Changé (49)

Dans le grand Ouest, plus de la moitié des éleveurs de charolais font appel à l’insémination artificielle et l’IA représente 15 % des accouplements. (© DR)

Fest’IA, pour « Festival insémination avenir charolais », c’est le nom de la journée du 28 juin organisée par l’Ucatrc, inaugurée à Blain en 2008. Une centaine d’animaux d’exception y seront présentés : bœufs et génisses de boucherie, jeunes mâles, mères à taureaux, filles de grands géniteurs, etc. Les éleveurs de la première race allaitante française pourront également participer à des ateliers thématiques, des forums et rencontrer les acteurs de la filière génétique. L'entrée est gratuite de 9h à 18h.

Pour Laurent Hervouet, président de Charolais Mieux, « cette journée est pour nous le moyen d’apporter une information de proximité aux éleveurs du Grand-Ouest et de leur présenter le dynamisme de notre entreprise de sélection aussi bien en matière de création, que de promotion ou de diffusion ».

Génomique, semence sexée, sans cornes : l’innovation au cœur des attentes

Pour la première fois cette année, les jeunes taureaux retenus dans le programme de sélection ont été classés grâce à des indicateurs issus de la lecture de leur patrimoine génétique. Les éleveurs pourront ainsi apporter à la filière de transformation, des animaux avec un meilleur rendement aussi bien en conformation qu’en viande. « Pour renforcer et développer le revenu de l’éleveur, il est indispensable de coller aux besoins exprimés par les consommateurs. Les nouveaux outils de sélection, comme la génomique, permettront d’intégrer de nouveaux indicateurs de qualité de la viande afin de sélectionner des animaux répondant à leurs attentes », indique l’Ucatrc.

« L’innovation génétique de la Charolaise ne doit pas être réservée à un noyau d’éleveurs », estime l’Ucatrc. Pour Bernard Rocher, vice-président de Charolais Mieux, « elle s’ouvre à l’ensemble des éleveurs, utilisateurs ou non de l’insémination artificielle ». A l’avenir, l’offre proposera des taureaux génotypés aux éleveurs désirant conserver la monte naturelle.

La filière génétique est aujourd’hui à même de proposer des paillettes de semence sexée pour optimiser leur reproduction et le renouvellement. De même, l’arrivé des taureaux sans cornes apportent « un vrai plus », aussi bien pour le bien être des animaux que pour celui des éleveurs.

Présentation de 100 animaux emblématiques de la génétique Ucatrc : 30 mères et génisses à taureaux donneuses d'embryons (Hermes, Laureat, Vladimir, ...) 20 génisses de testage (Vendredi, Viril, Volvic, ...) 50 filles de grands géniteurs dont 10 suitées de « Fils de... » (Rare, Robustin, Unitaire, ...) 5 mâles ou femelles sans cornes (Dallas SC, ...) 5 génisses ou vaches de boucherie + 3 « boeufs de nos régions » (Sumo, Tonus, ...)